KING KONG

Une équipe de cinéastes, emmenée par Carl Denham, se rend en Malaisie par voie maritime avec la belle Ann Darrow, une blonde apprentie comédienne. Ils atteignent bientôt Skull Island, une île isolée au milieu du Pacifique, où des indigènes vénèrent un animal monstrueux, que la légende a nommé Kong. A peine débarquée sur terre, Ann est faite prisonnière par les autochtones désireux de l’offrir à leur Dieu…

A la fois film mythique et fondateur du cinéma fantastique, King Kong a acquis sa considérable notoriété parce qu’il demeure le grand ancêtre des films de monstres, en même temps qu’il est à l’origine d’un bouleversement majeur dans les trucages et prises de vues spectaculaires. Cette variation de La Belle et La Bête doublée d’une sacrée aventure exotique fascine encore, 90 ans après sa sortie, par son gigantisme (et pas simplement celle du gorille!), l’originalité de son script et la manière dont Merian C. Cooper et Ernest B.Schoedsack (heureux auteurs des Chasses du Comte Zaroff) ont repoussé les limites de l’imaginaire pour faire de leur rêve fou une réalité concrète! King Kong est aussi une opposition maligne entre la Nature brute et la Ville Brutale, un conte poétique mêlant des animaux préhistoriques, des humains avides de sensationnel, une fille naïve transportée dans une aventure inimaginable et où l’intolérance et la violence des hommes fait rage, toujours en quête de profits. Ce gorille de 12 mètres de haut, inventé par les techniques fabuleuses de Willis O’Brien, met en avant l’animation en volume, des surimpressions et de compositions de plans, à une époque où les « effets spéciaux » n’en étaient qu’à leur balbutiements. On ne compte plus les innombrables séquences cultes émaillant le métrage jusqu’à la plus célèbre du final en haut de l’Empire State Building, donnant toute la démesure voulue à cette créature amoureuse de sa jolie blonde indifférente.

L’interprétation passe presque au second plan tant l’oeuvre possède une puissance esthétique et culturelle inédite. Bien sûr, il faut citer l’héroïne jouée par la belle Fay Wray (même si elle se contente principalement de hurler!), marquée à jamais par l’empreinte écrasante de ce rôle. Quant à Kong, c’est à lui que revient la vedette, avec son cri crée en mêlant le rugissement d’un lion à celui d’un tigre et en passant la bande à l’envers, et tous les yeux ne sont rivés que sur sa force impressionnante. Ce livre d’images magnifiques, vestiges d’un monde oublié, conserve son charme intact et la « 8ème Merveille du Monde » demeure sans égal dans le 7e Art. Les remakes de Guillermin et de Jackson ont beau contenir de réelles qualités, ils ne peuvent détrôner cette version originelle. Une oeuvre fondamentale.

ANNEE DE PRODUCTION 1933.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Aventures, fantastique et gigantisme au programme de ce classique inusable. Rien de moins qu'une oeuvre fondatrice du 7e Art, cette variation de la Belle et La Bête fascine toujours autant.

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