LA GUERRE DES MONDES

Ray, la quarantaine, est un père de famille dépassé. Son divorce récent l’a déboussolé et il ne sait guère comment élever au mieux ses deux enfants, Robbie et Rachel. Le temps d’un week end, son ex lui confie les gosses, mais c’est alors qu’une violente attaque extra terrestre s’abat sur la ville, obligeant ses habitants à fuir au plus vite. L’apocalypse semble proche…

Avec son sens du spectacle bien connu et toujours maitrisé, Steven Spielberg que l’on ne présente plus depuis Les dents de la mer , s’attaque à un monument de la littérature de science fiction, à savoir le chef d’oeuvre de HG Wells La guerre des mondes, paru en 1898. Il choisit de mélanger deux genres bien distincts : le blockbuster américain dans toute sa splendeur et le film plus intimiste. En effet, au milieu du chaos que va occasionner l’arrivée de vaisseaux spatiaux hostiles à la vie humaine et prêts à tout détruire sur leur passage, le cinéaste d’ E.T traite aussi d’une histoire de famille éclatée, d’un divorce qui a mal tourné et dans lequel un père ne sait plus comment gérer ses propres enfants. Il a perdu le lien avec eux, ne sait pas se faire respecter ni entendre et va devoir en prime les guider dans leur fuite devant un danger mortel. Les séquences spectaculaires s’enchainent sans temps mort, au gré d’effets spéciaux impressionnants et Spielberg appuie sa mise en scène sur la relation compliquée entre Ray et sa fille de dix ans. Du coup, on assiste à un gros film de science fiction, mais avec une charge émotionnelle supplémentaire.

La destruction massive de la ville et de ses pauvres habitants est filmée de façon frontale et plutôt anxiogène, mais avec maestria. Le récit tient la route jusqu’au refuge dans une cave dans laquelle les méchants aliens vont traquer nos héros. Ce passage est trop long et manque de rythme, en outre le suspense y est moins palpitant. Le rôle principal est tenu par Tom Cruise dans une composition inhabituelle pour lui, celle d’un homme en plein doute, perdu, essayant de protéger sa fille mais sans le panache qui a fait sa gloire dans Mission Impossible par exemple. La petite Dakota Channing joue la gamine terrorisée devant l’ampleur de l’Apocalypse avec beaucoup de conviction. La fin est quelque peu décevante, et répond trop aux critères attendus d’une telle production, mais Spielberg réussit cependant une oeuvre divertissante et très honorable, avec un sens de la réalisation qu’on ne peut lui enlever.

ANNEE DE PRODUCTION 2005.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Gros film de science fiction et petit film intimiste à la fois. Spielberg sait y faire. Tom Cruise un peu déphasé.

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