LA MONTAGNE

Pierre, ingénieur parisien, se rend dans les Alpes pour son travail. Irrésistiblement attiré par les montagnes, il s’installe un bivouac en altitude et décide de ne plus redescendre. Là haut, dès la nuit tombée, il constate de mystérieuses lueurs autour de lui…

En 2014, un nouveau réalisateur du nom de Thomas Salvador signait son premier long métrage Vincent n’a pas d’écailles, qui avait eu son petit succès et avait parcouru quelques festivals. Presque dix ans après, le voila de retour avec sa deuxième oeuvre, clairement estampillée « auteur », qu’il situe dans les magnifiques décors montagneux du Mont Blanc, du côté de Chamonix. Il conte l’histoire d’un homme d’une bonne quarantaine d’années, décidant de tout plaquer, saturé de sa vie professionnelle aliénante, pour venir s’isoler dans une région enneigée, attiré par les sommets et l’alpinisme. Son voyage et sa retraite choisie vont le mettre en présence de phénomènes insolites. Sur la base de ce pitch intriguant, La Montagne propose deux films en un: le premier, un récit « initiatique » et contemplatif, apaisant au début avec de superbes images dépaysantes, le second une sorte d’essai de « genre » avec une incursion dans le fantastique qui, hélas, ne convainc pas beaucoup. Entre les deux, et parce qu’il faut bien en offrir au public, une simili histoire d’amour naissante entre ce héros solitaire et une jeune fille de hasard (fort charmante Louise Bourgoin), une romance qui n’apporte pas grand chose à l’ensemble. Thomas Salvador essaye sûrement de sortir des sentiers battus en amenant le spectateur vers une narration « bizarre », mais son scénario fait du sur place le plus souvent.

Les étranges lueurs nocturnes évoluant autour de son personnage attisent la curiosité dans un premier temps, ces magmas mouvants lumineux et gélatineux rappelant Le Blob (en moins terrifiant) finissent également par être répétitives. Peu de dialogues, de grands silences, pour ne faire qu’un avec l’immensité des lieux, bref davantage un « trip » sensoriel qui peut aussi ne pas séduire. Rien de particulièrement notable non plus dans l’interprétation. Après avoir passé un premier tiers à observer les montagnes fascinantes, l’ennui prend le dessus et on commence à regarder sa montre… Certains y trouveront peut être une poésie!?!

ANNEE DE PRODUCTION 2023.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Pour son deuxième film, Thomas Salvador tente un trip mystique/fantastique peu convaincant. De belles images mais un ennui tenace s'installe et dure...

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