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LA NUIT DES VERS GEANTS

Dans une bourgade de Georgie, un violent orage se déclenche et provoque des chutes de lignes à haute tension. L’électricité se répand dans le sol et entraine la modification du comportement des vers de terre. Mordu par l’un d’eux, Mick se rend à l’évidence que quelque chose n’est pas normal. Il est déjà trop tard, car des milliers de vers voraces envahissent les lieux et les maisons, avides de chair humaine…

Dans le cinéma d’horreur, il existe presque un sous genre en soi, celui de l’horreur animalière, lancée avec un immense succès par Les Oiseaux d’Hitchcock bien sûr, puis par des films comme Frogs et ses crapauds menaçants, les fourmis du classique Phase IV, et bien entendu, le requin sanguinaire des Dents de la Mer, ayant traumatisé une génération entière de spectateurs. Un tout jeune cinéaste débutant, Jeff Lieberman, doté d’un budget très modeste réalise son premier opus en prenant cette fois pour « vedette » des milliers de vers de terres et autres asticots grouillant de partout et dévorant les humains! Le film prend sacrément son temps pour démarrer vraiment, il faut même attendre quasiment 50 minutes avant que ne se déclenche une réelle menace! Le scénario, basique et peu élaboré, reprend des recettes déjà vues ailleurs, et ne se développe bien que dans l’ultime demie heure. A ce moment, les séquences deviennent plus effrayantes et même répugnantes, de par un déferlement inimaginable de vers, engloutissant tout sur leur passage. Ressemblant à des spaghettis vivants, ils provoquent plus l’envie de vomir qu’autre chose, grâce aux effets spéciaux concoctés par un spécialiste doué en la matière, Rick Baker, qui opérera sur Le Loup garou de Londres notamment. Avec son grain d’image granuleuse à souhait typique des productions fauchées des années 70, La Nuit des Vers Géants possède à la fois les qualités d’une bonne série B et les limites qui vont avec.

Comme par exemple, une interprétation des plus médiocres, avec de jeunes acteurs sans grand talent que l’on ne reverra d’ailleurs pas par la suite. De plus, la réalisation accuse des défauts de rythme et d’inventivité, certainement dû au fait que Lieberman n’avait alors aucune expérience avec une caméra. Le film, surtout destiné aux aficionados, a laissé peu de traces dans la mémoire cinéphile, du fait de sa diffusion limitée et reconnaissons le, son résultat tout juste correct. On aurait aimé voir des idées plus novatrices faire de ce récit quelque chose de plus consistant… à se mettre sous la dent!

ANNEE DE PRODUCTION 1976.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Une invasion de vers de terre surtout dégoutante dans son dernier tiers, après des longueurs et une exposition mollassonne. Une série B plutôt banale.

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