AccueilCritiquesFantastiqueLA PEAU SUR LES OS

LA PEAU SUR LES OS

Bill Halleck est un avocat obèse de 140 kilos, aimant beaucoup manger et ne réussissant pas à tenir ses régimes jusqu’au bout. Un soir, il renverse par accident une vieille femme, membre d’une communauté gitane installée dans le coin. Son procès se déroule bien pour lui, puisqu’il est reconnu totalement irresponsable, grâce notamment à ses nombreuses relations. Un vieux gitan décidé à se venger de lui vient le trouver pour lui lancer une étrange malédiction. Et en effet, dès le lendemain, Bill commence à maigrir de manière incontrôlée. Mais jusqu’où cela va t’il aller??

Les nombreuses adaptations des romans de Stephen King au cinéma ont donné lieu assez souvent à des films réussis et fidèles aux récit originaux: rappelez vous Shining, Misery, Carrie, Simetierre ou encore Christine! D’autres comme La Part des ténébres ou Peur Bleue , beaucoup moins heureuses, tombèrent dans l’oubli. Cette Peau sur les Os se classe plutôt dans cette seconde catégorie avec son thème de la vengeance par le biais d’un mauvais sort, rappelant le très sympa  Jusqu’en Enfer de Sam Raimi et son héroïne poursuivie par les prédictions d’une sorcière maléfique. Le réalisateur américain Tom Holland (pas Mr Spiderman!!), auteur de Jeux d’enfants et sa poupée diabolique Chucky, est en charge de la mise en scène de ce petit film fantastique sans grande prétention, qui semble surtout soucieux de distraire avec un humour un peu macabre, laissant l’effroi et la terreur en arrière plan. Le film traite du comportement que l’on peut avoir face à une personne en surpoids, soit qui ne parvient pas à mener ses régimes avec succès, soit qui surprend son monde en perdant des dizaines de kilos, tout en continuant à s’empiffrer.

Les effets spéciaux signés Greg Cannon (Dracula de Coppola c’est lui!) font un peu cheap avec un budget pas très élevé à la clef et affublant des prothèses « de graisse » l’acteur principal, Robert Burke, vu dans Robocop. La Peau sur les Os aurait pu tout à fait s’intégrer à un sketch de la série des Creepshow que Stephen King inventa, cette histoire d’un homme disparaissant littéralement sous ses vêtements ne nécessitant pas forcément un traitement sur un format de long métrage. Le résultat final n’est ni honteux ni fabuleux: simplement un peu… maigre!

ANNEE DE PRODUCTION 1996.

 

 

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Adapté d'un livre méconnu de Stephen King, un tout petit film fantastique autour d'une malédiction ni vraiment bon ni calamiteux. Si on a rien d'autre à se mettre sous la dent...

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Latest articles

Adapté d'un livre méconnu de Stephen King, un tout petit film fantastique autour d'une malédiction ni vraiment bon ni calamiteux. Si on a rien d'autre à se mettre sous la dent...LA PEAU SUR LES OS