AccueilCritiquesHorreurLA PLAGE SANGLANTE

LA PLAGE SANGLANTE

Une petite plage en apparence tranquille d’une ville côtière américaine est le théatre de disparitions étranges. Des promeneurs ou de simples touristes sont attaqués sur le sable par une entité, semblant venir d’en dessous. La police commence à mener l’enquête, tandis que les victimes se multiplient…

Cette Plage Sanglante pourrait être qualifiée de série B tant les ingrédients qu’on y trouve sont caractéristiques du cinéma Bis. Une photographie granuleuse au look très marqué seventies, une pauvreté dans le script qui rappelle des tas de téléfilms, un déroulement de l’intrigue peu palpitant et des dialogues d’une ineptie confondante du genre « C’est aussi inutile que du poil sur un saucisson!! ». La très bonne idée du film est ce danger invisible venu du sable, évoquant bien sûr la terreur provoquée par Les dents de la mer quelques années plus tôt, et qui, sur le papier, avait de quoi séduire et même attirer les amateurs de sensations fortes. Hélas, c’est la seule chose valable dans l’histoire et elle est mal exploitée, sûrement par manque de budget certes, mais surtout par une absence totale de mise en scène. Derrière la caméra, un certain Jeffrey Bloom, dont on n’a plus jamais entendu parler depuis, comme si il avait lui même été aspiré par la prétendue créature de cette plage diabolique! Créature étant là un bien grand mot, puisque on ne la voit jamais (suggérer a du bon c’est vrai), mais lorsqu’elle apparait enfin, elle est visible à peine une petite minute, et elle est plus risible que répugnante.

Sur un sujet quasi identique, Tremors sera bien plus abouti et flippant une décennie plus tard. Ce nanar inoffensif se paye tout de même le luxe d’une affiche accrocheuse et alléchante, et d’un acteur de seconde zone plutôt sympathique, John Saxon, qui brilla au générique de la saga Freddy ou de Ténébres d’Argento. Son rôle de flic n’est pas révolutionnaire en soi, mais il apporte un plus dans un ensemble peu folichon. Les dix dernières minutes ont été visiblement bâclées ou tournées à la va vite. C’est dommage, car l’effet d’engloutissement des victimes dans les sables mouvants n’est pas si mal foutu. En définitive, il s’agit davantage d’une série Z à prendre à la rigolade.

ANNEE DE PRODUCTION 1981.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Un pitch attirant, mais au bout point de frissons! Un nanar à voir pour se marrer.

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