LA TOUR INFERNALE

Toutes les personnalités les plus en vue de San Francisco se sont données rendez vous pour l’inauguration du plus grand gratte ciel du monde. Mais il suffit d’un court circuit pour transformer une soirée en terrible cauchemar: quand le feu se propage au 83e étage, il est trop tard pour les convives pour s’échapper du 135e où la fête bat son plein…

Les années 70 ont été sans nul doute les plus riches quant aux productions dites de « films catastrophes » et après Tremblement de Terre et L’Aventure du Poséidon, cette Tour Infernale représente le fleuron le plus remarquable du genre. Prenez une pléiade de vedettes et placez les dans un édifice menacé par le feu et vous obtenez un des films d’action les plus marquants du cinéma américain. Réalisé de main de maître par John Guillermin, conduit par un suspense efficace, l’intrigue offre un grand spectacle assuré dans lequel un building gigantesque est la cible d’un incendie infernal, après avoir été le fruit de la bêtise humaine. Bien sûr, dans l’installation des personnages, quelques séquences font un peu figure de bla bla inutile, mais cela n’entache pas du tout l’essentiel: lorsque la catastrophe survient, Guillermin nous en met plein les yeux avec des effets spéciaux qui ont plutôt bien vieilli. Il faut également saluer le bel éloge de l’héroïsme des pompiers luttant au péril de leur vie pour parvenir à sauver un maximum de personnes, leur courage est montré de manière extraordinaire, sans surenchère ni pathos.

Le film bénéficie d’une double association, rarissime pour l’époque: les studios Warner Bros et la 20th Century Fox s’unirent, afin de porter le projet jusqu’au bout. Enfin, la pluie de stars présentes achève de rendre La Tour Infernale mythique: au sommet, Paul Newman et Steeve Mc Queen, deux des plus grosses vedettes masculines d’alors, accompagné de Faye Dunaway, William Holden, Fred Astaire, Jennifer Jones, Robert Wagner et plein d’autres encore. Cette guerre du feu dantesque pulvérisa des records de recettes et ne fut jamais égalé par la suite. Chaud bouillant!

ANNEE DE PRODUCTION 1974.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Sûrement la plus grosse réussite du cinéma catastrophe: réalisation canon, effets spéciaux bétons, action au top! Et que de stars!!!

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