L’ASCENSEUR

A Amsterdam, dans les années 80, des événements étranges surviennent dans un immeuble de bureaux: plusieurs accidents mortels dûs à un ascenseur inquiètent fortement les résidents du lieu. Une société de réparation envoie un jeune homme pour constater le dysfonctionnement…

Auteur du très réussi Amsterdamned sorti en 1988, le réalisateur néerlandais Dick Maas s’était fait connaître quelques années auparavant avec cette bande d’horreur pas tout à fait comme les autres. En effet, son pitch recèle une idée de départ originale: il imagine les dangers de la technologie moderne à travers un ascenseur « serial killer ». Quelques séquences de morts violentes  vont surtout attiser la psychose des claustrophobes et l’inquiètude des autres dans une atmosphère située quelque part entre le fantastique et la quasi science fiction. Maas évite les effets gore pour jouer sur une peur plus insidieuse. En revanche, il manque sûrement une dose d’humour noir qui aurait pu rendre ce cauchemar plus fun, car au demeurant le thème de la machine qui se retourne contre l’homme a déjà été traité de façon « sérieuse » dans 2001 par Kubrick évidemment et aussi par Stephen King avec Christine, sorti quelques mois plus tôt. Le souci à le revoir aujourd’hui est de relever la faiblesse du scénario dans les scènes dites « non angoissantes », mollement mises en scène, et la somme de bavardages inutiles dans des dialogues très peu travaillés. Il faut toutefois rappeler que Dick Maas disposait d’un budget assez misérable et qu il a dù faire avec les moyens du bord.

L’acteur hollandais Huub Stapel Willeke joue le jeune réparateur d’ascenseur comprenant très vite que quelque chose cloche et que l’élévateur possède certainement une âme diabolique  contre laquelle il va devoir livrer bataille. Bien sûr, malgré les longueurs et le  vrai coup de vieux que le film a pris, on peut toujours faire preuve d’indulgence pour cet objet filmique sacrément vintage. Dick Maas obtint tout de même le Grand Prix du festival d’Avoriaz: une récompense qui semble un brin exagérée 40 ans après. Pour les plus froussards, prenez l’escalier !

ANNEE DE PRODUCTION 1984.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Un ascenseur assassin! Voilà le pitch séduisant de ce conte fantastique vintage que les années n'ont pas épargné. Dick Maas à ses débuts encore timide dans sa mise en scène.

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