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LE METEORE DE LA NUIT

John Putnam est témoin, un soir de pleine lune, du crash d’une météorite en plein désert. Avec son amie Ellen, il se rend sur place et constate en fait qu’il s’agit d’un vaisseau spatial. Il voit même une forme de vie, mais personne ne le prend au sérieux. Des phénomènes étranges surviennent alors en série…

Le Studio Universal était connu dans les années 50 pour produire des films du genre science fiction, fantastique et même un peu d’horreur (même si celle ci à l’époque en était à ses prémisses). L’un des cinéastes les plus fameux et les plus doués pour ce type de productions était Jack Arnold, un metteur en scène sachant raconter des histoires extraordinaires et captant le public comme personne. Ici, il pose les bases de ce que sera la science fiction américaine: l’arrivée d’une menace venue d’ailleurs, la réaction des personnages à ces manifestations surnaturelles, et la terreur qui naît de cette invasion dont on ignore tout. Justement, les extraterrestres de ce film sont d’un telle laideur qu’ils s’emparent des visages et des corps des humains pour se fondre dans la masse. Une idée géniale annonçant la superbe Invasion des Profanateurs de sépultures , qui sortira trois ans plus tard. Les effets visuels sont assez naîfs, mais le discours général plutôt positif et la mise en images bénéficie d’un remarquable noir et blanc.

L’angoisse nait de ce que l’on ne voit pas, et Arnold a choisi d’en montrer le moins possible, suggérant seulement sur quelques plans l’apparence d’une forme monstrueuse avec des yeux globuleux et hypnotiques. Bien entendu, les maigres moyens ne permettent pas de dépasser le niveau d’une série B, mais le talent de conteur du réalisateur, à partir d’un récit écrit par Ray Bradbury, hisse Le météore de la nuit au rang des oeuvres fondatrices du genre. Un petit défaut reste à déplorer: l’utilisation trop systématique d’une musique « sensationnaliste », mais c’est un recours presque chronique dans le cinéma américain de cette époque. C’est un détail, tant le reste tient encore la route 70 ans après sa sortie.

ANNEE DE PRODUCTION 1953.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Série B fondatrice d'une science fiction de qualité. Discours optimiste.

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