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LE PERE DE MADEMOISELLE

Françoise Marinier est une jeune fille volontaire qui refuse qu’on lui impose un mari. Elle quitte sa famille, s’établit à Paris et devient secrétaire chez une actrice en vogue, Edith Mars. Les parents de Françoise débarquent bientôt et après un stratagème concocté par Edith, ils croient que leur fille habite la luxueuse demeure de la comédienne. En effet, cette dernière a proposé à Françoise de « prendre sa place » pour faire croire qu’elle a atteint un rang social élevé. Sa mère, vénale et intéressée, s’en accommode, son père trouve la situation quelque peu scandaleuse…

D’après la pièce de Roger Ferdinand, le vétéran de l’écran Marcel Lherbier, à qui l’on doit de beaux films comme Le Bonheur, La Tragédie Impériale ou Terre de Feu , clôture sa carrière par cette petite comédie de boulevard sans prétentions. En effet, ce sera son ultime film et il choisira de coller scrupuleusement au texte original, respectant le ton badin, léger qui avait fait son succès sur les planches. Sa réalisation reste théatrale et sans recherche esthétique, mais l’essentiel réside dans le plaisir pris à suivre ces quiproquos, ces malentendus, évidemment construits pour créer du comique un peu facile. A l’instar de Sacha Guitry à la même époque, Lherbier s’en remet aux mots pour séduire le public et ne cherche pas à briller autrement. Ca parait bien sûr peu, mais c’est pourtant déjà beaucoup… Surtout lorsque l’esprit spirituel des dialogues sont portés par des comédiens de haute tenue.

Au casting, on retrouve un habitué de la scène, André Luguet, dans le rôle du père, plutôt bien drôle. Sa femme est jouée par Denise Grey, la future mamie choc de La Boum, ici dans un registre peu sympathique. La jeune Suzy Carrier ne possède pas un talent monstre pour la comédie, mais son beau visage de blonde éthérée fait oublier ses faiblesses. Enfin, en vrai pivot central, la grande et inimitable Arletty les éclipse tous de sa gouaille, son sourire permanent et sa classe naturelle. Elle permet au film de rester distrayant jusqu’au bout. Une pochade plaisante et acidulée, à défaut d’être révolutionnaire.

ANNEE DE PRODUCTION 1953.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Inoffensive comédie de boulevard et dernier tour de piste de Lherbier. Arletty est gigantesque.

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