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Cinq potes approchant la quarantaine se retrouvent dans la maison de Richard, à l’occasion de la venue à Paris de Bernadette Legrandbois, l’ancienne chanteuse du groupe qu’ils formaient dans les années 70. Tous étaient plus ou moins amoureux d’elle et les flash backs et souvenirs vont remonter à la surface, les règlements de compte aussi…

Cette comédie française écrite et réalisée par Jean Marie Poiré, après ses cartons Le Père Noel est une ordure et Papy fait de la résistance, largement autobiographique, fut un des succès populaires de l’année 1989. En très grande partie racontée par la voix off du personnage de Christian Clavier (omniprésente d’ailleurs!), cette histoire d’amitié masculine démarre sur les chapeaux de roues pour maintenir ensuite un rythme soutenu où les dialogues et les acteurs prennent bien sûr toute la place. Poiré ne possède hélas pas un style bien défini dans sa mise en scène et ses séquences s’enchainent mécaniquement au gré de répliques inégales. Un coup c’est un peu drôle, un autre coup anodin, et très rarement hilarant. Cette chronique sur les illusions perdues d’un groupe d’anciens soixantehuitards aurait pu donner lieu à du fond, de vraies réflexions ou des mises au point douces amères. Mais Poiré reste en surface, déroulant laborieusement son récit, heureusement l’effet de groupe donne à ce film choral une certaine dynamique. On s’amuse un moment de l’embourgeoisement des uns, des plaintes des autres, de la sympathie globale, mais la conversation tourne essentiellement sur les histoires de cul de chacun! Ni plus , ni moins…

Le point fort réside dans le casting cinq étoiles, faisant leur maximum pour rendre les échanges le plus percutant possible. Christian Clavier, encore à peu près supportable avant qu’il ne devienne une sorte de sous De Funès, Gérard Lanvin en macho bellâtre est bon sans étonner plus que ça, Philippe Khorsand beaucoup plus étonnant campe un metteur en scène cocu. Par contre deux mentions spéciales: Jean Pierre Bacri inattendu en homosexuel s’avère encore une fois très juste, et surtout la révélation de Jean Pierre Darroussin, enfin employé dans un rôle consistant. Il est drôlissime en ex baba cool ahuri et à la lente diction. Ce film moyen, mystérieusement devenu culte, lui doit beaucoup.

ANNEE DE PRODUCTION 1989.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Poiré livre une comédie chorale inégale, à la mise en scène insipide. On marche pour le casting et Darroussin en premier lieu!

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