NIGHTMARE ALLEY

Au début des années 40 à New York, Stanton Carlysle attire l’attention d’une voyante et de son mari mentaliste, dans une fête foraine itinérante. En utilisant des connaissances nouvellement acquises, Carlysle va commencer à escroquer l’élite, grâce à l’aide inattendue d’une mystérieuse psychologue, Lillith Ritter.

Entreprise ambitieuse à l’indiscutable sens du spectacle, Nightmare Alley est la dernière production en date de Guillermo Del Toro, encore tout auréolé du triomphe de sa Forme de l’Eau. Le réalisateur rend un très bel hommage au film noir américain des décennies 30 et 40, utilisant une plastique irréprochable, des couleurs chaudes, des décors somptueux et un travail sur la lumière incroyablement raffiné. Remake d’un film sorti en 1947, intitulé Le Charlatan, le script en reprend l’idée originelle et l’étire autour d’une première partie, située dans le monde forain, rappelant l’inoubliable Freaks, pas désagréable mais trop longue. La mise en place fastidieuse, le scénario très extravagant et une durée excessive desservent hélas un ensemble bourré de références aux grands polars des Bogart ou Cagney. L’histoire, sur fond de fausse télépathie et d’arnaques en bande organisée, se laisse suivre avec curiosité, mais que de routes sinueuses pour parvenir à comprendre l’enjeu principal de cette narration touffue!

Avec une belle vitalité de metteur en scène inspiré par le cinéma d’antan, Guillermo Del Toro offre des plans léchés, en met plein les yeux niveau visuel, au risque toutefois de ne délivrer qu’un brillant exercice de style. Du côté du casting, il nous gâte avec une réunion de stars, parfaitement utilisées: Bradley Cooper endosse le rôle de cet escroc au passé trouble, jouant de son charme de manière retorse, Cate Blanchett hérite d’un personnage de femme fatale, garce totale (comment ne pas penser à Lauren Bacall ?), Toni Collette à nouveau fantastique en cartomancienne et la ravissante Rooney Mara incarne la petite amie instrumentalisée. Un pessimisme prononcé jaillit, tel un geyser, dans une dernière demie heure d’une noirceur sidérante, où les monstres font tomber les masques, démontrant que nous sommes bien en plein cauchemar éveillé.

ANNEE DE PRODUCTION 2022.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Visuellement splendide, ce thriller souffre de longueurs et d'un scénario alambiqué. Casting en or massif.

1 COMMENTAIRE

  1. Effectivement un très grand film mais trop long ds sa première partie !

    Hommage à Freaks évident.

    Je ne suis pas fan de Cooper ma ici il m’a bluffé !

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