PERFECT DAYS

Hirayama travaille à l’entretien des toilettes publiques de Tokyo. Il s’épanouit dans une vie simple, et un quotidien très structuré. Il entretient une passion pour la musique, les livres, et les arbres qu’il aime photographier. Son passé va ressurgir au gré de rencontres inattendues…

Le cinéaste allemand Wim Wenders, à qui l’on doit des oeuvres aussi mythiques que Paris Texas ou Les Ailes du Désir, est revenu cette année à Cannes en compétition officielle avec ce récit ultra minimaliste d’un technicien de surface des toilettes à Tokyo. Depuis toujours fasciné par le pays du Soleil Levant, Wenders voue une admiration sans bornes à son maitre absolu, le réalisateur Yasujiro Ozu. Et tente ici de marcher sur ses pas avec sa mise en scène contemplative, caressante et zen. Il entend clairement montrer autant la répétition des rituels journaliers de son personnage que la beauté simple des choses… à condition de prendre la peine de lever les yeux pour l’apprécier! Son héros, Hirayama, coule une existence modeste, sensible à l’Art (littérature et musique) et proche de la Nature dont il jouit en observant les arbres et en écoutant du Jim Morrison ou du Nina Simone. Le récit fait dans l’économie maximale de dialogues, de psychologie, et d’explications rationnelles sur le passé de son personnage taiseux, satisfait de sa condition.

De tous les plans, l’acteur japonais Koji Yakusho ne semble presque pas jouer la comédie, se contentant seulement d' »être ». Filmé au plus près par la caméra quasi chirurgicale de Wenders, il a en tout cas conquis le Jury de Cannes et remporté le Prix d’Interprétation masculine en mai dernier. Perfect Days affiche une volonté d’épure totale, se moquant gentiment des nouvelles technologies et en mettant en avant des reliques comme les cassettes audios ou les appareils photos avec pellicule. Notons toutefois que les intentions de Wenders, nettement tournées vers la simplicité, n’empêchent pas d’accuser une durée un peu exagérée de 2H. Beau oui et quelque peu soporifique aussi!

ANNEE DE PRODUCTION 2023.

 

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Wenders rend hommage au style de Ozu, son maitre en cinéma avec un minimalisme forcené. Un film simple, beau et un peu long tout de même. L'acteur Koji Yakusho primé à Cannes.

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