POLTERGEIST

Tout irait bien dans la famille Freeling si depuis quelques temps, des phénomènes étranges ne se produisaient pas dans leur maison: les meubles se déplacent tout seuls, un arbre du jardin tente d’avaler leur fils et Carol Ann, la petite dernière de 7 ans, disparait et ne communique plus avec ses parents que par l’intermédiaire du poste de télévision…

Dans le genre du film d’épouvanter, le thème de la maison hantée est quasiment un sous genre en soi. Du matriciel Maison du Diable de 1963, en passant par Amityville, et plus récemment les franchises Insidious et Conjuring,  les amateurs d’émotions fortes ont eu leur lot de frayeurs.  Poltergeist se démarque à plusieurs titres. Tout d’abord, du fait de son producteur, un certain Steven Spielberg, alors en pleine gloire après le carton E.T, et qui a insisté pour que le scénario soit plus proche d’un conte fantastique se déroulant à l’ère cathodique et dans lequel on retrouve justement une forte influence de la télévision. Bien sûr, cette histoire de quartier comprenant des dizaines de villas construites sur un vieux cimetière, comporte une étrangeté particulière avec les phénomènes surnaturels habituels ( objets volants, présence de fantômes, manifestations d’esprits frappeurs, etc…), mais comme c est Tobe Hooper (l’auteur du mythique Massacre à la tronçonneuse) qui est derrière la caméra, il inclut forcément des séquences horrifiques, sans pour autant verser dans le gore outrancier. Le film met en scène une petite famille américaine charmante avec ses gamins adorables et la plus jeune fille devient la véritable héroïne par sa bouille irrésistible et aussi parce qu’elle est au centre de toutes les inquiétudes, des lors qu’elle disparaît dans les entrailles de la maison. L’humour ne manque pas à Poltergeist, comme pour amoindrir toute l’angoisse suscitée par la présence maléfique hantant les murs.

Les effets spéciaux ont été conçus par la société ILM, créée par George Lucas, juste avant le triomphe de Star Wars (d’ailleurs on a droit à plusieurs clins d ‘oeil) et la musique plutôt flippante composée par Jerry Goldsmith contribuent à la très bonne tenue du métrage. La toute jeune Heather O’Rourke, 6 ans au moment du tournage, a marqué les esprits (c’est le cas de le dire !) et fut également la vedette des deux suites qui verront le jour en 1986 et 1988. Avant de disparaitre tragiquement, comme trois autres membres de l’équipe, ce qui fit naître la réputation de « film maudit », relayée par les médias du monde entier. Malgré un petit aspect vintage, Poltergeist conserve en tout cas une sacrée « gueule » et mérite son statut de classique inévitable du film fantastique.

ANNEE DE PRODUCTION 1982.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Sous la supervision de Spielberg qui en atténue l'épouvante pure, Poltergeist bénéficie d'une mise en scène réussie de Tobe Hooper, d'une jeune actrice blonde Heather O'Rourke partie prématurément et au final, est devenu un des très bons opus du genre maison hantée.

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