POSSESSOR

Tasya Vos est agent au sein d’une organisation secrète utilisant une technologie neurologique, permettant d’habiter le corps de n’importe quelle personne, et la pousser à commettre des assassinats aux profits de clients très riches. Tout va se compliquer lorsque Tasya va se retrouver coincée dans l’esprit d’un suspect involontaire dont le goût du meurtre dépasse largement le sien.

Huit ans après son premier coup d’essai Antiviral, Brandon Cronenberg est de retour avec cette nouvelle incursion très originale dans le cinéma de genre. Plusieurs genres d’ailleurs s’y télescopent avec une grande maîtrise: la science fiction d’anticipation, le thriller noir et le film d’horreur. L’intrigue tourne autour d’une organisation spécialisée dans les implants cérébraux pour permettre de tuer des gens, et ce futur proche ne semble pas si irréaliste vu la vitesse à laquelle la technologie dépasse l’humain. La lutte acharnée pour la survie de l’héroîne face à un individu qu’elle pensait contrôler devient la clef de voûte de cette oeuvre tordue, bigrement déroutante, mais fascinante jusqu’au dénouement. Ce cinéma ambitieux et radical pourra en laisser certains au bord de la route, par son récit non linéaire, tout comme le sont les films de Cronenberg père. Il a cette même attirance pour un mariage infernal entre le cérébral et le gore.

Du coup, il n’hésite pas à user d’une violence extrême avec du sang, des meurtres atroces, des corps mis à mal, des images choc que l’on imprime dans son esprit longtemps après la projection. Pourtant ce n’est jamais gratuit, et toujours au service de cette histoire étrange et singulière. Aidé par un casting très bien choisi, composé d’Andrea Riseborough au visage maladif, de Christopher Abbott un bel acteur brun ténébreux dont on reparlera sûrement et de Jennifer Jason Leigh , habituée aux rôles anticonventionnels et au jeu toujours détonant, Possessor capte notre attention sans nous lâcher, en sortant des sentiers battus, ne craignant pas de rebuter ou de choquer. L’interdiction aux moins de 16 ans n’est pas galvaudée. A noter aussi le très beau travail du chef opérateur Karim Hussain et une affiche aussi terrifiante que bizarre.

ANNEE DE PRODUCTION 2020

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Science fiction horrifique, bain de violence. Hyper original et fascinant.

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