SCREAM

Vingt cinq ans après que la paisible ville de Woodsboro a été frappée par une série de meurtres violents, un nouveau tueur revêtant le masque de Ghostface prend pour cible un groupe d’adolescents. Il est déterminé à faire ressurgir les fantômes du passé et surtout semer la terreur…

Dix ans après le 4ème épisode de Scream, dernier film réalisé par son « papa d’origine » le regretté Wes Craven, la franchise d’horreur la plus rentable de DimensionFilms reprend pour une sorte de « reboot » du premier (fêtant ses 25 ans!) plutôt que comme un véritable numéro 5. Les fans de la série retrouvent les ingrédients utilisés dans l’oeuvre originale: ainsi, tant dans la trame que dans l’humour noir, tant dans l’hommage affiché aux films d’horreur et à ses recettes que dans une volonté d’accrocher la nouvelle génération, cet opus est un copié collé avec bien entendu du suspense, son lot de séquences sanglantes lors de meurtres particulièrement brutaux, et des fausses pistes tendues quant à l’identité du tueur au fameux masque horrifique. Deux personnes sont à la réalisation (Tyler Gillett et Matt Bettinelli-Olpin) et enchainent sur un rythme effréné un script très semblable au Scream de 1996 (quasiment mêmes scènes d’ouverture et de clôture), ne perdent pas de temps en psychologie inutile sur leurs personnages et « foncent » dans le tas! D’ailleurs, la violence visuelle et le gore prennent le dessus sur le reste, au grand plaisir des amateurs du genre (l’interdiction aux moins de 16 ans trouve sa justification!). De ce point de vue donc, le spectacle annoncé est au rendez vous.

Réunissant à nouveau le trio composé de Neve Campbell, Courtney Cox et David Arquette, les clins d’oeil et les références abondent sans toutefois venir parasiter la présence des tous jeunes comédiens jouant les nouvelles « victimes » du détraqué de Woodsboro. Tout le sel consiste à se demander qui, parmi tout ce petit monde, se cache derrière le masque de Ghostface et pour quel mobile exact! Sans rien spoiler d’essentiel, autant quand même reconnaitre qu’il n’y a pas de surprises de taille et que la patte de Wes Craven manque à cet honnête chapitre pour en faire un film réellement inoubliable. On se prend donc encore au jeu, mais attention à ne pas tomber dans la surenchère (si jamais le filon perdure encore), au risque de perdre totalement la saveur originelle et de lasser carrément le public très friand de sensations fortes et de sang versé.

ANNEE DE PRODUCTION 2022.

 

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Plus reboot de l'original que cinquième épisode. Réalisation à deux mains moyenne. Un résultat tout de même efficace, mais sans génie.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Latest articles

Plus reboot de l'original que cinquième épisode. Réalisation à deux mains moyenne. Un résultat tout de même efficace, mais sans génie.SCREAM