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THE FRENCH DISPATCH

Une revue hebdomadaire traitant du monde de la mode, des arts, de la politique ou de la cuisine appelée The French Dispatch voit le jour, relatant les faits divers d’un petit village français paumé, Ennui sur Blasé. A la mort de l’éditeur en chef, l’équipe éditoriale décide de publier une dernière édition pour souligner les trois meilleures histoires de la décennie passée.

Ces chroniques d’un journal local racontées par Wes Anderson rentrent parfaitement dans son univers particulier et ses amateurs retrouveront avec plaisir sa mise en scène élégante, inventive et même reconnaissons le, virtuose. Il convoque cette fois le noir et blanc, la couleur, la BD, la carte postale et mélange allégrement le français et l’anglais dans des dialogues aussi rapides que spirituels. Le rythme très soutenu nécessite une attention de chaque instant pour percevoir le moindre détail des trois petites histoires relatées. Ces sketchs d’intérêt inégal, où l’on rit peu, où l’on sourit parfois et où l’on est le plus souvent « indifférent », sont comme les vignettes d’un diaporama, certes sophistiqué et visuellement recherché, mais également un peu barbant sur les bords. La drôlerie de Grand Budapest Hotel manque cruellement ici, ainsi que l’aspect décalé de sa Famille Tannenbaum, et la narration plutôt boiteuse ne parvient pas à se hisser au niveau atteint par l’esthétique.

Le casting international démentiel utilisé par le cinéaste nous permet d’admirer et de tenter de reconnaitre les uns et les autres, grimés ou non (Bill Murray, Frances Mc Dormand, Léa Seydoux, Tilda Swinton, Timothée Chalamet, Willem Dafoe, Adrien Brody, Mathieu Amalric, Benicio del Toro, Cécile de France, etc , etc…). Pourtant ce défilé de stars, aussi prestigieux soit il, n’empêche pas au film de s’enliser parfois et de nous laisser au bord de la route. Un exercice de style aussi beau que limité qu’Anderson a voulu ludique et politique également. A l’avenir, il devrait surtout travailler l’épaisseur de ses scripts afin de leur donner autant d’éclat que ses images, et ainsi multiplier le nombre déjà conséquent de ses aficionados.

ANNEE DE PRODUCTION 2021.

 

 

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Wes Anderson persiste dans son style visuel remarquable, mais ses sketchs sont parfois mous et lassants. Le casting le plus riche du moment ne sauve pas tout.

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