VIRUS CANNIBALE

En Nouvelle Guinée, un accident dans une centrale nucléaire laisse échapper un gaz qui provoque de nombreuses victimes. Mais celles ci reviennent progressivement à la vie, devenant des zombies affamés de chair humaine. Des journalistes anglais se rendent sur place et découvrent que cette centrale abritait d’étranges expériences. Ils ne sont pas au bout de l’horreur…

Bruno Mattei est un « cinéaste » de l’extrême qui compense son manque de talent réel par une capacité à oser aller très loin dans le mauvais goût, dans des sommets d’excentricités, et souvent du grand n’importe quoi! Aussi déplorable réalisateur qu’Ed Wood en Amérique, l’italien a bâti sa carrière avec une multitude de films érotiques, de péplums risibles, de westerns cruels et violents, et également dans le gore total, comme c’est le cas avec ce Virus Cannibale, autrement connu sous le titre de L’enfer des morts vivants. Pas besoin de chercher de crédibilité au script (elle est inexistante), inutile aussi de sauver quelque chose de la mise en scène (elle est tout simplement absente), c’est un film en roue libre, totalement dénué de budget, et qui ne tape que dans le registre de l’image choc! Et même les maquillages des zombies sont ratés (ils sont bleus comme des schtroumpfs), tandis que l’abondance d’hémoglobine est si exagérée qu’elle ressemble à de la parodie. Le sirop de grenadine et le mélange de steack haché/raviolis servent à badigeonner les figurants et les acteurs, embarqués dans cette galère.

D’ailleurs, les comédiens « jouent » comme leurs pieds et se moquent visiblement bien de leur sort, à coups de bouches distordues, de regards outrageusement exhorbitès, à aucun moment on ne croit à leur terreur supposée. L’épreuve dure quand même 1H40, sur une bande son pénible et saturée de musique répétitive et énervante. A un tel degré de nullité générale, il faut avouer que Mattei réussit à offrir un nanar ahurissant, avec des plans volés à des stocks shots et à des documentaires animaliers, et en lorgnant allégrement entre Zombie de Romero et le cultissime Cannibal Holocaust. En prime et c’est assez drôle, on a droit à un message pseudo écologiste délivré par l’héroïne, déplorant les effets de la surpopulation mondiale sur la jungle (MDR!!). Mieux vaut prendre le tout au troisième degré et rigoler de bon coeur devant tant de roublardise, pour constater combien cette série Z sidérante de vacuité a droit au titre d’un des pires films du monde!

ANNEE DE PRODUCTION 1981.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Ce sidérant nanar montre combien faire du cinéma a échappé à Bruno Mattei. On peut aussi se marrer ou capituler, c'est selon!

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