VIVARIUM

Tom et Gemma sont à la recherche de leur première maison. Lorsqu’un étrange agent immobilier leur fait visiter Yonder, un mystérieux quartier de banlieue aux maisons toutes identiques. Ils se retrouvent pris au piège dans ce labyrinthe apparemment sans issue. Leur cauchemar ne fait que commencer…

Derrière la caméra de ce Vivarium, l’irlandais Lorcan Finnegan dont aucun autre long métrage n’est sorti sur nos écrans, et qui parvint cette fois à séduire quelques festivals. Avec son idée de départ fortement intrigante et proche d’un épisode de La Quatrième Dimension, le film prend d’emblée la direction d’un cinéma fantastique original, au premier abord singulier, et qui malheureusement ne tient pas du tout ses belles promesses par la suite. Une fois l’intrigue mise en place, le récit va de séquences répétitives en fausses pistes stériles et se perd dans un maelstrom déplaisant et n’offrant aucune clef pour aiguiller le spectateur vers un semblant de « solutions ». Finnegan utilise certes plutôt bien l’enfermement de cet espace clos, instillant une impression d’étouffement, mais ne parvient pas à meubler le vide de ses intentions. Alors oui, l’arrivée de ce bébé dans un colis Chronopost, son comportement robotique vis à vis de ses « parents » adoptifs et l’acharnement du couple à tout tenter pour sortir de leur enfer pose de vraies questions, fait travailler un temps nos méninges, mais le film suit une trajectoire aussi vaine que pénible. Le concept de départ se mord la queue, tourne en rond et n’apporte aucune véritable logique. Ne construire un scénario que sur le non sens et l’irrationnel peut tout à fait être séduisant, Vivarium semble privilégier un radicalisme gratuit et assez abscons.

L’acteur Jesse Eisenberg, découvert dans The Social Network de David Fincher, tient le rôle principal sans livrer une composition vraiment notable, face à Imogen Poots, comédienne britannique mignonne sans plus. Jusqu’au bout de cette très curieuse proposition de science fiction, le bizarre domine, la froideur rebute, et même si l’on croit deviner une critique de nos existences aseptisées, le tout est tiré par les cheveux et finit par agacer totalement. Quand le final advient, au bout de 1H34, le spectateur a depuis belle lurette lâcher l’affaire!

ANNEE DE PRODUCTION 2020.

 

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Pitch original et prometteur, mais au bout d'un quart d'heure, le film ennuie, se répète, et exploite mal son sujet. Totalement inabouti et vain.

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