PARASITE

A Séoul, toute la famille de Ki-Taek est au chômage et vit en dessous du seuil de pauvreté. Le fils s’intéresse de près à une famille richissime, les Park. Il réussit à se faire embaucher pour donner des cours particuliers à la jeune fille Park. Il a ensuite l’idée de faire engager sa soeur, son père, sa mère pour profiter de tous ces avantages, quitte à duper tout le monde! C’est le début d’un engrenage incontrôlable…

Le cinéma coréen est sans nul doute un des plus riches, des plus audacieux et des plus percutants qui soit. Bong Joon Ho confirme cet état de fait avec ce film choc, brassant plusieurs genres à la fois: le thriller jouissif, la comédie grinçante et surtout la satire sociale et politique, où les laissés pour compte prennent leur revanche sur la bourgeoisie. Réalisant un tour de force scénaristique (l’histoire est brillamment imaginative), une claque visuelle (esthétiquement, la caméra en met plein la vue sans jamais tomber dans l’exercice de style prétentieux), cette réflexion sur la lutte des classes possède un aspect profondément tragique, mais parvient à faire rire aussi, de par ses situations ubuesques et d’une grande originalité. Puissant sur le fond et inventif sur la forme tout du long, Parasite ne manque jamais sa cible, divertit en permanence et bluffe par le brio d’une narration ultra précise et palpitante.

Multipliant les séquences anthologiques et les instants plus « reposants », le réalisateur du déjà mémorable Memories of Murder n’a pas son pareil pour surprendre, nous choper là où l’on s’y attend le moins. Son regard sur les rapports sociaux cruels qu’il décrit entre les deux familles ne peut que tourner au vinaigre et le final apocalyptique qu’il nous offre vient nous donner une claque monumentale, aussi violente qu’inattendue. Avec cynisme et noirceur, Joon Ho dépeint un dérapage incontrôlé déjà rentré dans l’Histoire. A noter aussi un casting tout entier digne d’éloges (en tête Song Kang Ho, vraiment étonnant). Tous les prix possibles ont été décerné pour récompenser cette excellence: César, Oscar, Golden Globe, Bafta etc… et surtout une Palme d’Or à Cannes! Il y avait très longtemps que le festival n’avait pas récompensé un film à la fois aussi intelligent ET populaire. Parler de pur chef d’oeuvre n’est en rien galvaudé!

ANNEE DE PRODUCTION 2019.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Brillant, drôle et noir à la fois, une monumentale réussite venue de Corée, déjà culte! Palme d'Or entre autres prix.

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