THE EMPTY MAN

James Lasombra, ex policier alcoolique qui ne se remet pas de la mort accidentelle de sa femme et de son jeune fils, est désormais détective. Il enquête sur la disparition de la fille d’une amie, et tombe bientôt sur les traces de l’Empty Man, devenu une légende urbaine auprès de tous les adolescents du coin. Mais ne sont ils pas tous sous l’emprise d’une secte apocalyptique?

David Prior est le jeune auteur de ce tout premier long métrage d’horreur et force est de reconnaitre qu’il parvient, dès son prologue, à capter notre attention et surtout à créer une ambiance propice à se questionner, à frissonner et aussi à se tourner les méninges. Ce début prometteur débute dans les montagnes enneigées du Bouthan avec beaucoup d’efficacité, puis se poursuit quelques vint ans plus tard dans une petite ville du Missouri, en apparence paisible. Prior installe une intrigue pleine de suspense, mais en cours de route la machine se grippe et la narration fait malheureusement du sur place. Du coup, le rythme est rompu, un certain ennui commence à pointer, d’autant que les séquences s’enchainent, sans trop sembler savoir où elles veulent nous mener. Cette histoire de démon spirituel ensorcelant des âmes est à la fois originale et confuse, alambiquée et par moments, assez effrayante pour faire habilement sursauter.

Le gros problème du film vient avant toute chose de sa durée: bien trop longue (2H17!), l’oeuvre se perd en explications un peu fumeuses et complexifie à outrance son récit, jusqu’à avoir raison de notre patience. La mise en scène offre tout de même une belle ambition: celle de ne pas se contenter d’un simple film d’horreur de plus, et injecte aussi un aspect dramatique avec ce parcours tortueux du héros, en pleine dépression, après la perte des siens. Les acteurs ne sont pas hyper convaincants, ce qui porte préjudice à la crédibilité de certains passages. The Empty Man tente surtout de ressembler à un cauchemar éveillé en gardant un pied dans le rationnel ( la secte qui voue un culte aveugle au démon) et semble n’assumer qu’à moitié son postulat horrifique de départ. David Prior aurait dû être moins gourmand dans son montage et couper davantage de scènes, afin de fluidifier son film. Espérons que pour son deuxième long métrage, il saura se montrer plus concis et donc plus percutant. Visible sur Disney+.

ANNEE DE PRODUCTION 2020.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

De l'horreur qui promet au départ, puis qui se perd dans une complexité inutile. Moyen dans l'ensemble.

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