VENDREDI 13

Fermé depuis plus de 20 ans suite à de mystérieux accidents, dont la noyade d’un jeune garçon, Jason Voorhees, le camp de vacances Crystal Lake va rouvrir au public. Engagée comme cuisinière, l’étudiante Annie fait de l’auto stop pour rejoindre son équipe. Montée dans une jeep, elle est assassinée par son conducteur. après qu’un vieillard lui ai signifié que le Camp était maudit…

La saga des Vendredi 13 reste une des plus connues et des plus rentables de tout le cinéma d’horreur. C’est un jeune producteur Sean S. Cunningham, impressionné par le succès d’Halloween, qui décida de mettre en chantier ce slasher dans le courant de l’année 1980, devenant ainsi un des  pionniers en matière de survivals, utilisant la caméra subjective. Un procédé malin plaçant le spectateur au coeur même de l’action, sans révéler l’identité du tueur. Et le but principal du métrage est de créer l’effroi, en dosant un suspense habile, de belles frayeurs et surtout des meurtres commis à la chaîne sur des protagonistes jeunes, beaux et à la sexualité débordante. Cunningham ne déroule pas une mise en scène hyper inventive, mais il sait parfaitement instaurer un climat d’angoisse dès le départ, et gère au mieux le rythme qui ne tombe jamais dans l’ennui. Vous l’aurez compris, la force du film est à chercher dans sa capacité très efficace à montrer des séquences chocs, avec son incalculable série de crimes abominables, et du sang frais à foison! Du gore et des effets spéciaux particulièrement bien foutus (pour l’époque) et signés Tom Savini, le meilleur dans son domaine puisqu’il créa déja ceux de Zombie et Maniac.

Vendredi 13 marque aussi par son twist final inattendu (et que l’on taira pour ceux qui ne le connaissent pas!), sa petite musique entêtante que l’on doit à Harry Manfredini (ainsi que la petite voix inclue dans la partition chuchotant l’effrayant :Kikiki Mamama), et à faire de ce tueur sans visage une véritable matière horrifique. A noter dans le casting, la présence du tout jeune Kevin Bacon que l’on reverra bien plus tard dans Footloose et Hollow Man, entre autres , ainsi que Betsy Palmer, une actrice de seconde zone tournant depuis les années 50 et effectuant là un come back plutôt réussi. Il est vrai qu’objectivement, ce premier opus de la saga ne mérite pas le statut de chef d’oeuvre, mais il a lancé tant de slashers du même genre, et poser des bases solides qu’il est impossible de ne pas lui garder une place et une affection tenaces au panthéon du cinéma d’horreur.

ANNEE DE PRODUCTION 1980.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Premier d'une série de 12 films inégaux, ce slasher plein de suspense et de gore très travaillé a marqué les esprits et reste incontournable.

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